Les jolis moments humeurs

Déluge

Bon, je crois que cette fois c’est la rentrée ! Enfin je ne rentre de rien, je continue mon petit bout de chemin.
Vous allez prendre de bonnes résolutions ? Moi, je n’ai pas envie, je ne le sens pas. Je me sens en suspension. J’attends des réponses et des inspirations. Je continue la traversée du tunnel mais je ne sais pas trop ce que je ferai à la sortie car je ne vois pas encore le bout.

Vous croyez aux coachs ? Je me demande comment on trouve sa voie, sa route ? Je me demande si un coach peut aider
Est-ce que je me fais des idées ? Peut-on aller travailler sereinement, l’âme en paix, sans se traîner ? Est-ce une question de confiance en soi, de motivation, d’environnement ?
L’entreprise repose-t’elle forcément sur la peur, sur le management par la sanction ? L’entreprise, ce haut lieu où toutes les frustrations pourrissent avant de devenir des armes de destruction massive que l’on tourne contre soi ou contre les collègues, tels des tireurs d’élites. Grâce à mon nouveau titre ronflant, je suis rentrée comme petite main dans le petit cercle du top management et ce n’est pas joli à voir. Cela ne vole pas tellement plus haut que chez les petits chefs, c’est juste nettement plus cruel pour le même niveau d’incompétence, mieux masqué par une belle prestance…..
Est-il possible de travailler pour une personne qui vous inspire, peut- croire en son travail, en son utilité ? Je rêve et « j’utopise » ? Je devrais plutôt relativiser.
Je vous pose plein de questions parce que j’ai plein de doutes. Est-ce que vous aimez votre boulot ? Vous avez trouvé par hasard, frappé à la bonne porte ou bien vous saviez depuis vos 8 ans que vous vouliez être comptable, traductrice, journaliste, illustratrice, dentiste ? Je me demande comment on trouve la réponse ?

L’autre jour en zappant, je suis tombée sur Benoît Poelvoorde chez Mireille Dumas. Il ne pete pas la forme ces temps-ci, mon compatriote. Il avait l’air franchement triste et désabusé et fatigué. Il parlait d’ouvrir une librairie et d’oublier les paillettes parisiennes. Je devrais lui écrire, on pourrait ouvrir une librairie belge, je devrais réfléchir au concept. C’est tout moi, 32 idées à la minute et pas une qui dure 1 mois et je reste coincée sur la case départ….

C’est pas tout ça mais vendredi soir, il y aura 88 millions d’euros à gagner à Euromillions ! Voilà qui me simplifierait la vie : plus besoin d’attendre la lettre du propriétaire pour connaître le prix de notre appartement, plus besoin d’aller à la banque avec mes 9 ans d’ancienneté et mon joli titre.
Je rachète tout l’immeuble CASH. Je sacrifie le 1er et le 2ieme étage pour ma piscine – au troisième, je loue à des gens sympas, le 4ieme je loue à des petits vieux pour écouter leurs histoires sur le pallier, le 5ieme je garde tout pour moi et le 6ieme sous les toits devient mon atelier ! Et puis non ce serait trop d’ennuis – avec 88 millions, je me paye la liberté !
Je vous laisse, il y a la Callas qui chante un de mes opéras préfèré « Gianni Schicchi » sur Mezzo – cela devrait calmer le flot incessant de mes pensées et de mes questions…..

16 réflexions au sujet de « Déluge »

  1. Pour réfléchir « efficacement », il peut être utile de changer de perspectives et d’angle d’attaque. C’est à faire ça qu’un coach peut t’aider ou la participation à un atelier de gestion de carrière.C’est comme ça que j’ai commencé à vraiment infléchir ma trajectoire, le feedback des autres m’a aidée à voir plus clair.

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  2. Je ne crois pas à un coach.Un petit coup de pouce, pourquoi pas mais il est hors de question que quelqu’un me dise comment vivre ma vie pour qu’elle soit plus belle.Plus belle selon qui, d’abord?Le seul coach crédibla, c’est la coach sportif.Bises.

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  3. mmmmm….. moi aussi je suis sur la meme longueur d,onde en ce moment.Les emtreprises ne parlent que benefices et ont a l’usures des gens competents qui ont envie aussi de souffler de temps a autre.J’ai la chance de travailler a mi temps a mon compte et j,espere sauter le pas tres prochainement completement en freelance.J’ai beau travailler deux fois plus chez moi( graphiste), je gere mieux mon stress.La peur nous empeche souvent d’avancer, il faut trouver sa voie et son equilibre.et parfois sacrifier un peu de son temps pour preparer sa reconversion.Ce remettre en question est toujours benefique.on ne va pas tomber dans la deprime et l’ennui quand meme!

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  4. Pour répondre à l’une des questions… je te fais mon coming-out de parcours!J’ai fait des études de bio, j’ai même commencé une thèse! Que j’ai abandonné… j’ai bossé dans l’informatique, mais j’ai fuit aussi. Puis j’ai fait un contrat de qualification en graphisme/webdesign.La je travaille aux « etudes éditoriales » d’un groupe de presse (à mi chemin entre l’informatique et le graphisme)… et ça va pas trop mal ^__^Mais je me pose encore des questions…!En tout cas, bon courage! (et l’euromillions ça a donné quoi? ^^)

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  5. Un coach, ça peut aider à sortir la solution mais dans tous les cas, la solution est « en toi ». Je crois que l’homme a profondément besoin de changement, et ça m’étonne assez peu que certains veulent passer des paillettes à une retraite à la campagne. Si tu te sens blasée, c’est peut-être parce que tout ça manque de sens pour toi, que tu ne t’y réalises pas pleinement. Prends peut-être le temps pour faire un grand voyage, genre en Inde, et tu auras sûrement une illumination sur ce qu’il te reste à faire…

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  6. Alors je vais descendre pour aller jouer à l'Euro-Truc dans les plus brefs délais … Sinon les coachs c'est débile ! Suivre ses idées sans écouter les autres, c'est la base de l'indépendance (je précise: ne supporte pas l'autorité). Tiens j'ai mis en ligne une photo d'une librairie à Bruxelles à la vitrine incroyable, avec des citations collées en rose, j'adore ! & Bonne rentrée a toi.

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  7. « …que l’on tourne contre soi ou contre les collègues » : c’est tellement vrai ! Faire du mal peut se révéler si libérateur parfois, tout comme faire le bien (!) : le dénominateur commun étant l’instauration tacite d’un rapport de domination où l’on occupe la bonne place… et les gurus aux dehors civilisés que sont les coachs l’ont compris depuis longtemps !

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  8. Mes études étaient très créatives mais mon boulot l’est moins et je le regrette parfois. Plus jeune, je n’aurais jamais voulu faire le boulot que je fais. Mon job a toutefois l’avantage d’être stable, qualité non négligeable à mes yeux. Alors, je m’y accroche… mais je me pose des questions et je joue de temps en temps à l’euromillion 🙂

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  9. J’essaie d’être mon propre coach (avec l’efficacité que l’on voit…), je lis, farfouille pour trouver mes théories et en profite pour me construire.Ce qui n’est pas évident quand ça ne va pas. J’ai le moral en baisse, comme pas mal de monde, comme le souligne Mam’zelle.On fait tous comme on peut, certains y arrivent mieux que d’autres parce qu’ils ont certainement moins d’états d’âmes mais avoir des valeurs, y croire, c’est tellement plus important !Courage ;)…

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  10. Voici une technique qui pourrait t’aider. Réponds à la question suivante : Quelle est LA chose qui te rendrait heureuse là maintenant. …….Une fois que tu as répondu, alors mets tout en oeuvre pour le réaliser. Parfois ça marche, crois moi !

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  11. Petite, je voulais être pilote de chasse. Et j’ai eu des lunettes. Alors je suis entrée en fac de droit pour être lieutenant de police. Mais le concours a été réformé, et je suis trop myope.Alors, je fais des études qui me mèneront je ne sais où … Seuls la danse et le piano sont fidèles au poste, depuis toutes ces années …

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