De l’importance de se faire du bien

J’ai envie de me faire du bien : je viens de franchir un cap important et les deux dernières années de Covid ont laissé des traces Entre temps,  la vie ne s’est pas arrêtée : il y a eu ce deuil, une thérapie entamée qui me permet d’enlever des couches de papier peint accumulés et collés par la peur, la colère, le déni, les habitudes. C’est merveilleux mais c’est aussi fatigant et perturbant.

De la même façon que je me crée des bulles de jolis moments, j’ai envie de noter mes bulles de bien-être, de bienveillance Je remarque qu’en notant ces choses, elles deviennent plus concrètes, elles ne filent pas comme du sable entre les doigts. Alors voila, ce qui m’a fait du bien ces dernières semaines :

1) J’ai commencé « Le défi des 100 jours pour trouver sa mission de vie » de Lilou Macé. Je suis toujours un peu sceptique face à ces méthodes. Mais je l’envisage comme un jeu, une autre façon de regarder, d’envisager mes blocages, mes envies. Je ne me mets pas du tout la pression et je fais chaque défi/page à mon rythme. Pour certains, j’ai besoin de laisser infuser, de réfléchir à mon aise. Et j’aime beaucoup le format classeur/cahier, j’aime aussi l’invitation quotidienne à poser une intention pour sa journée.

2) J’ai lu dans un vieux « Happinez » un article sur les chakras . Encore une fois, je ne suis pas spécialement réceptive à ces théories que je qualifie facilement de « salmigondi-bobo- new age » mais je ressens le besoin de mettre parfois mon cerveau hyper cartésien en pause. J’ai ainsi découvert que le premier chakra qui se trouve au niveau du périnée incarne le droit d’exister. Cela m’a interpellée car j’ai de sérieux problèmes de périnée ET d’affirmation de mes besoins et de mes émotions.

3) Dans le même article, j’ai découvert cette histoire que je trouve très intéressante Ce qu’un homard nous enseigne – YouTube Encore une coïncidence car je fais un gros travail sur l’acceptation des émotions négatives.

4) L’année dernière, mon fils a traversé une crise compliquée. J’ai donc acheté un livre sur les enfants hypersensibles. Prise dans la tourmente, je ne l’avais que feuilleté ;je viens de m’y plonger et je découvre que bien des symptômes, des comportements, des travers me correspondent aussi. Serais-je une hyper-sensible refoulée ? Je ne cherche pas spécialement des étiquettes mais je cherche à comprendre certains mécanismes solidement ancrés en moi.

5) J’ai été chez le coiffeur. J’ai profité d’un séjour parisien pour retourner chez un coiffeur qui m’avait autrefois couper les cheveux très courts. C’était il y a au moins 12-13 ans : épuisée par mes traitements FIV, mes échecs et autres problèmes  : je m’étais payée un relooking. Cela m’avait fait énormément de bien et j’avais gardé un très bon souvenir de ce garçon doux, calme et bienveillant (en décalage total avec l’atmosphère du salon). Bref, j’y suis retournée et je lui ai demandé de couper un bon gros morceau. Mes cheveux étaient vraiment devenus moches et je ressens à nouveau le besoin d’un  « reset ». C’est chose faite – j’ai un carré court très bien coupé et une couleur plus douce. Je suis enchantée.

6) Cet été, ma cousine m’a offert  un produit Sisley l’huile précieuse à la rose noire. Inutile de vous dire que je ne me paye jamais des produits aussi chers. J’attendais l’automne pour commencer à l’utiliser. Quelle merveille, je n’ai jamais utilisé une huile aussi douce, qui pénètre vite et laisse ma peau souple et lumineuse. Un petit luxe très appréciable…..

Et vous qu’avez-vous fait pour vous faire du bien ?