Les jolis moments humeurs

Petits bonheurs de week-ends

Vendredi soir, j’attrape le Thalys de justesse. Assise sur un strapontin, je lis une histoire horrible : dans certains ordres religieux, les sœurs ou les moines ne peuvent posséder que 9 objets. Je ne me rappelle plus des détails tellement cette histoire m’a foutu la trouille.
Rapide calcul mental : mon ordi, ma Smart, mon appareil photo, mon iPOD, mes cahiers de note et de collage, ma montre, mes lunettes, mes baskets Asics, mon vieux chat en peluche tout pelé, mes livres et j’ai même pas de vêtements, ni même une pauvre brosse à cheveux. Rien que pour courir, j’ai besoin de 2 soutifs. J’ai mis tout le samedi à m’en remettre….

J’ai repris pied en achetant un joli pull pour mon castor et un magnifique bouquet de fleurs* pour ma cousine. J’assouvissais ainsi mes pulsions consuméristes tout en étant altruiste.
* pour les Bruxelloises, chez Hélliantus, chaussée de Waterloo, vers le Prince d’Orange.

Comme toujours, je peux compter sur le ELLE pour me remonter le moral. Deux annonces majeures : la fin du slim (on va enfin pouvoir manger) et le glas du cynisme au profit du romantisme.
Et puis je lis une phrase au sujet de Victoria Beckham (qui fera aussi rougir de plaisir Le Chat) : «la vacuité de Posh se voit même dans son ventre, creux comme sa conversation».

La victoire de Justine Henin : la Belgique produit à intervalles réguliers des champions qui permettent à la Brabançonne (notre hymne national) de ne pas tomber complètement dans l’oubli et au pays de garder un semblant d’unité. Je n’ai aucun atome crochu avec Justine, mais elle a du mérite et pas que sportif. D’abord, elle a eu le bon sens de divorcer de son couillon de mari.
Mais surtout elle ne cherche nullement à plaire : sa casquette éternellement vissée sur son visage pâle, ses t-shirts qui écrasent toutes traces de féminité. Elle ne cède pas un millimètre aux sirènes du marketing, rien ne le fera dévier de sa trajectoire. Au fond, Justine semble ne vouloir plaire qu’ à une seule personne : sa maman qui est au ciel.

Dimanche, c’était la fête des pères en Belgique : déjeuner au jardin avec mon papa et la smala- PRICELESS

11 réflexions au sujet de « Petits bonheurs de week-ends »

  1. J’aime aussi cette phrase. 😉Pour Justine, je l’ai trouvée plus humaine et plus émotive. Elle m’aurait presque fait pleurer… 😉J’ai dit presque!!!J’avais zappé le fait que tu es Belge, tiens…

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  2. Ben voui, quand tu viens au plat pays, fais-nous signe 🙂J’aime pas Justine, je sais pas trop expliquer pourquoi, mais je l’aime pas des masses. Mais t’as raison, grâce à elle, on entend encore parfois notre hymne national! Et un petit sursaut d’orgueil national, un 🙂

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  3. Alors cette fête des papas ? Merci pour la phrase délicieuse… même si parfois j’aimerais bien aussi avoir un ventre plat !(c’est drôle en relisant cette dernière phrase je me dis que non finalement… j’aimerais bien avoir un ventre plein 😉

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  4. J’aime cette phrase qui doit réconforter toutes celles qui n’ont pas le ventre plat.Justine n’est pas tres sympa et elle manque de feminité.Tu devrait lui communiquer l’adresse de ton coiffeur parce que sa casquette vissée sur la tete empèche de voir ses cheveux qui sont plats et triste

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  5. Je ne suis pas fiere de moi !j’ai réussi à faire 2 fautes sur un simple texte ;( tu devrais et tristes )dernier mot sur Justine :elle relève un peu la qualité du sport belge. c’est dejà cela

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  6. Salut les filles, vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait plaisir de vous retrouver tous les soirs…Aurélia : je gloussais comme une poule en lisant cette phrase, :aaaah nous les fillesSophie : ben moi aussi le couplet de Justine sur ceux qui la protégent du ciel m’a fait monter les larmes aux yeux….aaaah nous les filles !Cel, je ferai signe la prochaine fois…Le chat : moi comme toi, je veux bien un très très gros ventre mais pas entre les deuxMousse : c’est pas grave, on est entre fillesClo : tu es donc la dernière à enfoncer le clou – Justine ne remporte pas nos suffrages….

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  7. Que de choses, que de choses…« D’abord, elle a eu le bon sens de divorcer de son couillon de mari. »Ah bon tu le connais le mari de Justine ?« Mais surtout elle ne cherche nullement à plaire : sa casquette éternellement vissée sur son visage pâle »Merde, ca veut dire que je suis mal barree alors moi qui collectionne les casquettes ?« …ses t-shirts qui écrasent toutes traces de féminité. »La en revanche, j’ai un peu de mal a te contredire.« Elle ne cède pas un millimètre aux sirènes du marketing, rien ne le fera dévier de sa trajectoire. Au fond, Justine semble ne vouloir plaire qu’ à une seule personne : sa maman qui est au ciel. »C’est surement vrai.Ceci etant, ca n’a rien a voir mais ca m’enerve, j’arrive pas a trouver|prendre le temps le lire tes archives sur ton merveilleux voyage…g.

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  8. G.Je t’assure que le mari est un couillon – pas besoin de lui serrer la patte pour le savoir – je ne fais pas ma sale tronche gratuitement- bon moi je dis toujours chacune on avis – tu le connais toi ?Point 2, j’ai moi meme un nombre assez substantiel de casquettes – donc non je ne suis pas agent de la fashion police – c’est juste une certaine attitude…..

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  9. Quand je vois les cheveux de Justine, je ne peux pas m’empêcher de penser que j’ai les cheveux les plus « volumés » de toute la terre.Même quand ils sont désespérément plats, les siens paraissent encore plus plats. Si, c’est possible. Je comprends la tentation de la casquette, dès lors… 😉

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